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  • Photo du rédacteurHenry-Louis AUBANEL

Les zones de frappe

Lorsque que vous avez un bâton, une matraque ou un objet similaire et que vous devez vous défendre, vous ne pouvez pas faire n'importe quoi.

En effet l'article 122-5 du code pénal qui traite de la légitime défense, cadre ce type de situation. En effet, lors d'une agression, vous devez avoir une réponse proportionnelle à l'agression.


Si pour quelque raison que ce soit, vous vous retrouvez avec un bâton en main et que la personne en face de vous est à mains nues, il n'y a plus de proportionnalité. Sauf si la personne fait le double de votre corpulence ou est reconnu comme combattant confirmé (boxe, mma, kick boxing, mua thai,)

Cette situation peu commune, peut arriver. N'oubliez pas que dans la rue, il n'y a pas de juge arbitre ou d'esprit Coubertin. Vous serez seul face au problème.

Alors que fait-on ? On peut ne pas subir, continuer à combattre. Si vous ne pouvez pas fuir ou désamorcer le conflit, vous serez obligé de combattre.

Il existe des zones de frappe, aux nombres de trois et sont repérés par des couleurs.


Zone rouge : Visage, risque traumatique mortel, risque de projection de sang, risque de blessures visibles. Colonne vertébrale, risque mortel traumatique.

Zone orange : Tronc/Buste, neutralisation par choc et douleur, risque traumatique grave.

Zone verte : Bras et jambe, suppression du geste et de la mobilité, blessures peux visible.

Ces zones ont pour but de vous aider à avoir une réponse efficace en vous évitant de faire n'importe quoi. Vous devez prendre en compte qu'après avoir défendu votre vie lors de l'agression, vous risquez de devoir affronter la justice, un autre combat commencera et vous devrez prendre un avocat, car seul, vous ne gagnerez pas.

N'oubliez pas qu'à chaque situation, il existe une réponse, le problème est de choisir la meilleure réponse sous le stress et l'urgence de l'agression. La connaissance de ces zones, vous permettra de limiter la casse et neutralisant votre agresseur et ne faisant pas de dégât irréversible.




Crédit photo, memento TIOR (armée Française).


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